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Portrait d'un Président qui fait bouger ses lignes

"Ce qui me définit le mieux, c'est l'engagement." Stéphan de Butler d'Ormond

Portrait d'un Président qui fait bouger ses lignes

Stephan de Butler d'Ormond, Président du Medef Somme, dirigeant du groupe Pauchet et entrepreneur engagé, a partagé sa vision de l'entrepreneuriat et son dévouement envers le bien commun. 


Interrogé sur le début de son parcours d'entrepreneur, il mentionne le moment où il a quitté l'industrie pour prendre la succession de son père dans l'entreprise, en 1998.

Ce qui le définit le mieux, selon lui, c'est son engagement à créer de la valeur pour le bien commun. Attaché à son pays, sa famille et à l'esprit d'entreprise, il croit en la progression et souhaite partager cette conviction avec ceux qui partagent cette même attention. Son sens du leadership est au cœur de sa manière d'agir : "Il faut absolument préserver le sens du terrain [...]. La France a des capacités extraordinaires si tout le monde se met à travailler dans le bon sens."

C'est alors que Stephan de Butler d'Ormond prend la présidence du Medef Somme en 2019. 

Refusant d'être étiqueté comme un entrepreneur militant, il préfère se définir comme engagé, mettant en avant des enjeux de société tels que la responsabilité sociale des entreprises, l'emploi et la souveraineté. Pour lui, l'engagement est essentiel pour atteindre ces objectifs et il encourage la collaboration avec d'autres personnes partageant cet engagement.

Pour lui, la liberté est un bien précieux qui se construit sur plusieurs générations. Il déplore la tendance actuelle au laisser-aller, privilégiant le confort et l'immédiateté : "Notre modèle de civilisation est menacé par une sorte de paresse collective". Selon lui, l'économie est un instrument permettant de préserver cette liberté, car une économie faible rendrait le pays dépendant de forces externes. Il souligne ainsi l'importance d'une économie forte. Il considère l'économie comme une composante vitale dans de nombreux domaines tels que l'éducation, la santé publique, la sécurité alimentaire et la sécurité nationale. Il insiste également sur la nécessité de préserver le sens du terrain et regrette le manque d'engagement généralisé dans la société actuelle.

Interrogé sur le début de son parcours d'entrepreneur, il mentionne le moment où il a quitté l'industrie pour prendre la succession de son père dans l'entreprise, en 1998.

Lorsqu'on lui demande quel type de manager il est, il laisse cette question ouverte aux autres. Cependant, il partage quelques éléments de sa vision managériale, tels que la passion, l'engagement et le leadership. Il met l'accent sur la confiance et la collaboration avec ses collaborateurs, mais admet qu'il peut être difficile pour lui de déléguer complètement si la maîtrise du collaborateur n'est pas assurée.

Parmi les qualités qu'il apprécie le plus chez ses collaborateurs, il met en avant leur expertise dans leur domaine de responsabilité, leur contribution au bien commun, leur apport d'idées nouvelles, leur respect envers leur équipe et leur passion. Il attend également de la loyauté de leur part.

Bien qu'on lui prête une image d'acharné de travail, il estime qu'il y a des personnes qui travaillent davantage que lui. Il affirme travailler en moyenne quinze minutes par jour, "le reste de la journée, c'est la passion qui m'anime". Il rejette les situations qui gaspillent les ressources et le temps, telles que les tensions, la bureaucratie et le corporatisme partisan. Pour lui, la construction et le progrès sont intimement liés à la dimension humaine.

Extrait du Portrait du Président pour la revue "Dans les coulisses du Medef" 

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