La revue de presse


Actualités entreprises
CHOOSE France : SAICA investira dans son usine de Doullens
Le sommet Choose France, organisé chaque année depuis 2018 par l’Élysée, met en avant l’attractivité économique de la France en recensant les investissements étrangers sur le territoire. L’édition 2025, qui se tient au château de Versailles le 19 mai, annonce un total de 53 projets pour un montant global de 37,3 milliards d’euros. Parmi ceux-ci, une partie a déjà été dévoilée en février lors d’un sommet consacré à l’intelligence artificielle. Cette année, la région Picardie se distingue moins que l’an passé, où elle avait accueilli un investissement majeur de 1,3 milliard d’euros pour une usine d’engrais bas carbone à Languevoisin. En 2025, un seul projet concerne la région : le groupe espagnol Saica, spécialisé dans les solutions d’emballages durables, investit 40 millions d’euros en France.
Cet investissement se répartira sur plusieurs sites, dont Doullens (Somme), ainsi que Lamirande (Charente), Beaulac (Gironde) et Champblain (Drôme). Saica Groupe, fondé en 1943 à Saragosse, emploie plus de 10 000 personnes à travers l’Europe et les États-Unis. En France, le groupe compte plus de 2 400 salariés répartis sur plusieurs sites dédiés à la production de papier recyclé et d’emballages. Son implantation à Doullens s’inscrit dans la branche Saica Pack, spécialisée dans les emballages en carton ondulé.
L’investissement vise à améliorer la satisfaction client, optimiser les performances industrielles et renforcer l’engagement environnemental de l’entreprise, dans un objectif de décarbonation. Déjà présent en Picardie via son site de Poix-de-Picardie, racheté en 2018 lors de l’acquisition du groupe français Emin Leydier, Saica confirme sa stratégie de développement durable et sa volonté de renforcer sa présence industrielle en France. Les annonces faites dans le cadre de Choose France témoignent d’un attrait renouvelé des investisseurs étrangers pour la France, même si les projets en Picardie restent cette année plus modestes. (Article du 20/05/2025 – Courrier Picard)
IMMERSIV’RH replace l’homme au centre du management
Le cabinet Immersiv'RH, fondé à Amiens par Axelle Longuet et Rodolphe Chapon, tous deux psychologues du travail et coachs professionnels certifiés, propose une approche humaniste du management. Leur objectif est clair : remettre l’humain au centre des pratiques managériales et des décisions stratégiques des entreprises. Spécialisé dans le recrutement, le coaching, le bilan de compétences et le conseil RH, Immersiv'RH agit comme un véritable partenaire stratégique des entreprises, au-delà de la simple mission de placement. Selon les deux fondateurs, un bon management repose avant tout sur des valeurs partagées, une vision commune et une compréhension fine du facteur humain dans l’entreprise.
Leur approche consiste à établir une adéquation optimale entre les aspirations du collaborateur et la culture de l’entreprise, dans une logique de durabilité du lien professionnel. Immersiv'RH ne traite ainsi que des recrutements en CDI à forts enjeux, et assure un suivi complet du candidat, de l’analyse du poste jusqu’à son intégration dans l’entreprise, comme ce fut le cas pour une famille relocalisée du sud de Paris vers la région du Vimeu. La philosophie du cabinet valorise une qualité de vie au travail, l'épanouissement personnel et le bien-être professionnel, considérés comme moteurs de performance durable.
Rodolphe Chapon insiste sur l’importance de former les équipes et de responsabiliser les salariés pour créer un cercle vertueux de motivation. Pour Axelle Longuet, le rôle du manager est aussi d’être présent, d’apporter du soutien et de donner du sens aux objectifs, dans un cadre clair et juste, comparable à un code de la route. Les fondateurs d’Immersiv’RH dénoncent également le micro-management et le manque de reconnaissance, encore trop présents en France. Ils s’appuient sur des modèles comme celui de Karasek, qui met en avant la pression psychologique, la latitude décisionnelle et le soutien social. Le management évolue, et avec lui, le rôle du manager : il n’y a pas de profil type, mais une nécessité d’accompagnement, de formation et de cohérence avec la culture d’entreprise. Pour Immersiv’RH, le manager est le garant du bien-être au travail, et à ce titre, l’entreprise porte une responsabilité directe sur la santé mentale et physique de ses collaborateurs. (Article Picardie la Gazette de Mai 2025)

Stéphane CUBUZEL prend les rênes du restaurant de l’Hippodrome
Stéphane Cabuzel, entrepreneur amiénois et patron de Gourmet Réception, s’est lancé un nouveau défi en reprenant le restaurant de l’hippodrome d’Amiens, quelques mois seulement après avoir pris la gestion du TieBreak, le restaurant du club de tennis de l’AAC. Traiteur depuis 2001, Cabuzel est un habitué des projets ambitieux, même s’il ne connaît ni le monde hippique ni celui du tennis.
Cela ne l’a pas empêché de faire du TieBreak un succès, tant comme restaurant du midi que comme lieu de réception. Fort de cette réussite, il a pris les rênes du restaurant de l’hippodrome en février. Il y propose un menu unique à 36 euros, élaboré dans son laboratoire puis dressé sur place le jour de la course. Le service repose essentiellement sur la réservation, avec un fonctionnement bien rôdé : les commandes sont prises jusqu’à deux jours avant l’événement, et quelques repas supplémentaires sont prévus pour les imprévus. L’adaptation a été la clé pour ce nouveau lieu, notamment à cause de la nature particulière des courses : les clients quittent fréquemment leur table pour suivre les épreuves ou assister aux remises de prix. Pour répondre à cette spécificité, un système original a été mis en place : chaque table dispose d’un chevalet que les clients redressent lorsqu’ils sont prêts à être servis.
Cela évite de servir des plats à moitié vides. L’ambiance du restaurant, qui peut accueillir jusqu’à 300 couverts, séduit particulièrement Stéphane Cabuzel. Il est impressionné par la diversité sociale et générationnelle du public. Bien que la clientèle du restaurant soit un peu plus aisée, elle reste variée et familiale. Il apprécie aussi les services atypiques du lieu, comme les hôtesses qui passent de table en table pour enregistrer les paris, permettant ainsi aux convives de profiter pleinement de la course sans quitter leur place. Avec cette nouvelle aventure, Stéphane Cabuzel confirme son goût pour les défis gastronomiques et son habileté à s’adapter à des contextes originaux et exigeants. (Article du 23/05/2025 – Courrier Picard)
Emploi
BONDUELLE recrute des saisonniers pour cet été
Gros employeur de l’est de la Somme, le groupe Bonduelle est à la recherche de recrues pour sa campagne 2025 de juin à novembre. Pour ce faire, l’usine organise son 2 e forum de recrutement sur son site d’Estrées-Mons, lundi 26 mai (de 9 à 12 heures et de 13 à 16 heures).
Des postes de manutentionnaire, chef de ligne, cariste, contrôleur et conducteur de machine, sont à pourvoir, sur des horaires postés. Les candidats doivent s’inscrire via un mail (florence.bavard@bonduelle.com) et se présenter avec leur CV sur le site d’Estrées-Mons (entrée par le parking du personnel situé sur la route de Monchy-Lagache). (Article du 21/05/2025 – Courrier Picard)
20% des dirigeants annoncent une baisse d’effectifs début 2025
Selon une étude menée par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Hauts-de-France début avril 2025, un chef d’entreprise sur cinq dans la région a déclaré avoir réduit ses effectifs durant le premier trimestre 2025. Cette tendance s’inscrit dans un contexte économique national morose, marqué par une légère baisse du PIB de 0,1 % au dernier trimestre 2024, suivie d’un rebond très limité de 0,1 % au premier trimestre 2025. Face à cette stagnation, les chefs d’entreprise de la région font preuve de prudence quant à leurs perspectives économiques.
L’enquête de la CCI révèle un solde d’opinion négatif de 10 points concernant l’évolution des effectifs : 20 % des entreprises signalent une baisse, contre seulement 10 % une hausse. Il s’agit du niveau le plus bas enregistré depuis plus de dix ans. Cette inquiétude est alimentée par des facteurs externes, notamment la hausse des droits de douane imposés par les États-Unis, qui contribue à l’instabilité de l’économie mondiale. Tous les secteurs d’activité sont touchés par cette conjoncture défavorable. Le transport logistique est particulièrement affecté, avec une baisse de 15 points au premier trimestre, et une dégradation encore plus marquée comparée au troisième trimestre 2024, atteignant un solde négatif de 20 points.
Le secteur de l’hôtellerie, des cafés et des restaurants connaît également une chute importante de 14 points, tandis que les services aux particuliers enregistrent une baisse de 11 points. Le commerce de détail recule de 16 points, les services aux entreprises de 7 points, et le commerce interentreprises de 4 points. Dans la construction, le solde est négatif de 8 points et de 3 points dans l’industrie. Seule note relativement positive : l’industrie, bien que toujours en territoire négatif, voit son solde d’opinion s’améliorer de 6 points par rapport au troisième trimestre 2024. Globalement, les résultats de l’étude traduisent un climat économique tendu dans les Hauts-de-France, marqué par des incertitudes persistantes et une tendance générale au repli dans l’emploi. (Article du 12/05/2025 – Courrier Picard)
Economie
Des chefs d’entreprise picards très prudents en matière de prévisions
Au deuxième trimestre 2025, la conjoncture économique demeure incertaine pour les chefs d’entreprise des régions d’Amiens et de l’Oise, d’après une étude menée par la CCI Hauts-de-France. Plusieurs facteurs, tels que les tensions géopolitiques, le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis et ses remises en cause des règles du commerce international, la hausse du chômage en France, ainsi que la faible croissance observée en France, dans la zone euro et aux États-Unis au premier trimestre, pèsent sur le moral des entrepreneurs.
Dans la région d’Amiens-Picardie, les prévisions sont prudentes : 45 % des chefs d’entreprise anticipent une stabilité de leur activité, tandis que 21 % redoutent une dégradation. Seuls 16 % envisagent une hausse de leur chiffre d’affaires, et 18 % avouent ne pas avoir de visibilité sur leur avenir économique à court terme. Dans l’Oise, les tendances sont similaires mais légèrement plus optimistes. Là encore, 45 % tablent sur une stabilité de l’activité, mais 21 % prévoient une amélioration, contre seulement 12 % qui déclarent ne pas pouvoir se prononcer. Les perspectives restent néanmoins mesurées, reflet d’un environnement économique jugé incertain.
En ce qui concerne les effectifs, la majorité des entreprises prévoit également de maintenir leur niveau actuel. À Amiens, 57 % des dirigeants envisagent une stabilité, tandis que 16 % prévoient des embauches et 15 % des réductions de personnel. Dans l’Oise, 66 % prévoient de stabiliser leurs effectifs, 15 % comptent les augmenter, et 12 % les réduire. Les intentions de recrutement restent donc limitées. Enfin, la frilosité des entreprises se manifeste fortement en matière d’investissement. À Amiens, seuls 28 % des dirigeants envisagent d’investir prochainement, 38 % s’abstiennent en raison des incertitudes, et 41 % déclarent ne pas avoir de projets en ce sens. Dans l’Oise, 26 % comptent investir, tandis que 23 % restent prudents et 35 % affirment que le contexte n’affecte pas leur décision. Globalement, l’attentisme domine chez les entrepreneurs de ces deux territoires, freinés par un environnement économique et politique instable. Cette prudence traduit un manque de confiance en la reprise économique à court terme. (Article du 19/05/2025 – Courrier Picard)
La petite PME à 5M€ qui exporte ses filtres à air dans le monde entier
Green Filter, une PME familiale implantée à Troissereux près de Beauvais, est un bel exemple de réussite industrielle dans un marché de niche : les filtres à air pour véhicules essence et diesel. Créée en 1995 par Laurent Guimond, ingénieur de formation, l’entreprise a révolutionné le secteur en remplaçant les filtres traditionnels en papier par des filtres en coton lavables, réutilisables à vie et plus performants. Ce choix technologique permet non seulement une meilleure filtration, mais aussi une réduction de 2 à 3 % de la consommation de carburant. En trois décennies, Green Filter est devenue une marque reconnue dans la revente de pièces automobiles, au point d’être aujourd’hui leader européen. L’entreprise réalise 60 % de son chiffre d’affaires en France et exporte dans 34 pays, jusqu’en Australie et Nouvelle-Zélande. Malgré une tentative de rachat par un concurrent, l’entreprise est restée indépendante et emploie une dizaine de salariés.
Valorisé à environ 5 millions d’euros, son fondateur insiste davantage sur la passion du produit et l’esprit familial que sur l’aspect financier. Les filtres Green Filter, « made in Oise », sont fabriqués à partir de couches de grillage et de coton huilé, leur assurant efficacité et longévité. Bien que chaque filtre soit censé durer toute la vie d’un véhicule, la rotation régulière du parc automobile garantit une demande soutenue. L’entreprise propose également des produits complémentaires comme un détergent et un aérosol d’huile pour l’entretien des filtres, et couvre 25 000 références, s’adaptant à tous types de véhicules, de la 2CV à la Ferrari.
Laurent Guimond ne craint pas l’avènement de la voiture électrique, qui n’utilise pas de filtre à air. Son véritable défi pour les années à venir est de démocratiser son produit, aujourd’hui trop souvent perçu comme réservé aux amateurs de performances. Une nouvelle stratégie de communication est en cours depuis trois ans, avec des résultats visibles : une croissance de 25 % en 2024. Pour répondre à la demande, l’entreprise envisage des recrutements, essentiellement d’opérateurs de production. Chaque année, environ 60 000 filtres sortent de l’atelier de Troissereux, symbole de l’innovation artisanale à la française. (Article du 19/05/2025 – Courrier Picard)
13000 emplois recensés dans la filière régionale des fruits et légumes
La filière des fruits et légumes frais constitue un pilier économique majeur dans les Hauts-de-France. Selon l’interprofession Interfel Hauts-de-France, cette filière regroupe 4 440 entreprises et génère un chiffre d’affaires annuel de 1,47 milliard d’euros au stade de la consommation. Elle mobilise environ 13 000 emplois, dont la moitié dans la distribution, à travers la grande et moyenne distribution (GMS) ainsi que les commerces de détail spécialisés. Cette activité alimente les besoins des 6 millions d’habitants de la région, soit l’équivalent de 4,4 milliards de repas par an. Sur le plan national, la région joue un rôle de premier plan dans la production légumière, représentant 18 % de la production française.
Elle se distingue particulièrement par certaines cultures : 90 % des endives françaises y sont produites, ainsi que 78 % des choux de Bruxelles, 68 % des petits pois et 42 % des haricots verts. Ces cultures sont majoritairement destinées à la transformation industrielle. En revanche, la production fruitière régionale est plus modeste, ne représentant que 3 % du total national. Malgré une production dynamique, la consommation régionale de fruits et légumes connaît une tendance à la baisse. En 2019, chaque ménage des Hauts-de-France consommait en moyenne 155 kg de fruits et légumes par an, contre seulement 135 kg en 2022, selon les chiffres d’Interfel. Cette baisse de consommation s’accompagne d’un profil alimentaire spécifique à la région. Les légumes d’hiver produits localement, tels que les oignons, poireaux, endives et choux, sont plus présents dans les habitudes alimentaires régionales que dans d’autres régions.
À l’inverse, les légumes peu cultivés sur place, comme les tomates, sont moins consommés. Du côté des fruits, l’orange reste le fruit le plus consommé dans la région, suivie de la pomme. Malgré le recul de la consommation, la filière des fruits et légumes reste une composante essentielle de l’économie des Hauts-de-France, à la fois par son poids économique, son importance sociale en matière d’emplois, et son impact sur l’alimentation régionale. (Article du 19/05/2025 – Courrier Picard)
ROQUETTE finalise l’acquisition d’IFF Pharma Solutions
Le groupe Roquette, géant mondial des ingrédients d’origine végétale et des excipients pharmaceutiques, franchit une nouvelle étape stratégique avec l’acquisition d’IFF Pharma Solutions pour 2,85 milliards de dollars. Cette opération majeure renforce la position de Roquette dans le secteur de la santé. IFF Pharma Solutions, acteur mondial de la production d’excipients, compte 1 100 salariés et génère un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros. En intégrant cette entreprise, Roquette consolide sa stature internationale, avec désormais 11 000 collaborateurs, 40 sites de production, un chiffre d’affaires annuel de 5 milliards d’euros et un solide réseau de centres de recherche et développement.
Déjà présent dans la Somme, à Vecquemont et Villers-Bretonneux, ainsi qu’à Vic-sur-Aisne, avec un centre d’expertise, Roquette affirme son ambition de devenir un acteur clé dans l’industrie pharmaceutique mondiale. Cette acquisition fait suite à celle du Japonais Qualicaps, troisième fournisseur mondial de gélules pharmaceutiques, conclue en août 2023. Ces rachats successifs traduisent une stratégie claire d’expansion dans la santé, aux côtés des activités historiques de nutrition. Pour accompagner cette nouvelle dynamique, Roquette réorganise sa structure en deux grands pôles. Le groupe a annoncé la création de deux entités distinctes : le Health & Pharma Solutions Business Group et le Nutrition & Bioindustry Business Group.
À la tête de la branche santé, Isabelle Bouvier, actuelle directrice financière du groupe et ancienne dirigeante chez Auchan, prend les commandes en tant que directrice générale. Quant à la division nutrition, elle est confiée à Pascal Leroy. Cette nouvelle organisation vise à équilibrer les activités de Roquette entre ses deux piliers stratégiques, santé et nutrition, et à mieux répondre aux besoins spécifiques de leurs marchés. Chaque entité disposera de ses propres équipes et ressources pour renforcer leur efficacité et leur capacité d’innovation. Pierre Courduroux conserve son rôle de directeur général du groupe. Grâce à cette expansion et à cette réorganisation, Roquette affirme sa volonté de devenir un leader mondial incontournable dans les secteurs de la santé et de la nutrition. (Article du 19/05/2025 – Courrier Picard)

LHYFE lance une campagne de financement participatif
Lhyfe, entreprise européenne fondée en 2019 à Nantes et spécialisée dans la production d’hydrogène vert renouvelable, lance une campagne de financement participatif inédite pour soutenir la construction de quatre nouveaux sites de production, dont un à Croixrault dans la Somme. Cette opération citoyenne vise à compléter une levée de fonds de 53 millions d’euros déjà obtenue auprès de partenaires financiers tels qu’Edmond de Rothschild Asset Management, la banque Triodos et Sienna Investment Managers. Les quatre unités concernées par cette campagne sont situées à Buléon (Morbihan), Le Cheylas (Isère), Schwäbisch Gmünd (Allemagne) et Croixrault. Deux d’entre elles sont déjà opérationnelles : Buléon, capable de produire jusqu’à deux tonnes d’hydrogène vert par jour, et Schwäbisch Gmünd, dont la capacité atteint quatre tonnes journalières.
Les sites du Cheylas et de Croixrault sont en cours de construction et auront respectivement des capacités de production similaires à leurs homologues déjà actifs. La campagne de financement participatif, accessible sur la plateforme Lita.co depuis la mi-mai, représente une première pour Lhyfe et pour le secteur de l’hydrogène vert renouvelable. Cotée à Euronext Paris depuis 2022 avec une capitalisation d’environ 411 millions d’euros, l’entreprise souhaite ainsi impliquer davantage le grand public dans la transition énergétique et favoriser l’acceptabilité locale de ses projets. L’objectif de Lhyfe est clair : promouvoir l’hydrogène vert comme un levier de décarbonation dans des secteurs industriels fortement émetteurs de gaz à effet de serre, comme l’acier, le verre, la chimie, le ciment, ainsi que dans les transports.
À travers plus de 200 salons et réunions publiques, la société a sensibilisé citoyens et riverains à l’intérêt environnemental de l’hydrogène produit à partir d’eau et d’énergies renouvelables, sans émission de CO₂. En combinant investissements institutionnels et participation citoyenne, Lhyfe entend accélérer le développement d’une alternative énergétique durable, contribuant ainsi à remplacer les énergies fossiles dans les industries les plus polluantes. (Article du 19/05/2025 – Courrier Picard)