La revue de presse
Chaque semaine, retrouvez les actualités économiques et sociales du territoire !

ACTUALITES ECONOMIQUES DU TERRITOIRE
DU 08/02/2025 AU 14/02/2025
ACTUALITES
Robotisation d’AMAZON : le rôle de nombreux salariés évolue
Depuis le 20 janvier 2025, le site Amazon de Boves, situé à l'est d'Amiens, a entamé une transformation majeure avec l'introduction de la robotisation sur une première zone de 60 000 m². D'ici fin 2025, ce seront 107 000 m² qui seront entièrement automatisés, faisant de Boves la plus grande plateforme robotisée sur un seul niveau au monde. Cette évolution entraîne une réorganisation du travail et un changement des missions pour de nombreux salariés. Le site abandonne la gestion des colis volumineux (60 cm x 40 cm) pour se spécialiser dans les petits paquets. Désormais, les opérations sont effectuées en collaboration avec des robots appelés « Drive », qui transportent des étagères mobiles appelées « Pods », contenant les articles en stock. Cette nouvelle organisation modifie le quotidien des salariés, mais leur permet d'améliorer l'efficacité et de réduire la manutention. Un autre rôle clé est celui d'AFL (Amnesty Floor Monitor), un poste occupé par Yann, 20 ans. Son travail consiste à surveiller la zone robotisée et à intervenir en cas d'incident technique. Muni d'une tablette et d'un gilet connecté, il peut entrer dans l'espace sécurisé pour débloquer des robots en toute sécurité. Actuellement, 30 salariés sont formés à cette mission, mais ils seront 90 une fois la robotisation achevée. Cette transformation, amoureuse en juin 2023, sera complète en octobre 2025. Selon le directeur du site, Josselin Broux, le changement est si radical qu'un ancien employé pourrait ne plus reconnaître le temps des gros colis. (Article du 10/02/2025 – Courrier Picard)
Une entreprise déjoue une tentative d’escroquerie au faux patron
Michaël Jupin, chef d'entreprise du Vimeu et fondateur d'ABC Informatique, a échappé de justesse à une tentative d'escroquerie visant à lui soutirer 97 500 euros. Il témoigne pour mettre en garde contre ce type de fraude sophistiquée qui cible les entreprises. ABC Informatique, créée il y a 31 ans à Friville-Escarbotin, possède également un site à Abbeville. Michaël Jupin, également investi dans d'autres secteurs, dont la restauration, est souvent en déplacement et gère son entreprise à distance avec l'aide de son assistante de confiance. C'est elle qui a failli être piégée par l'arnaque. Le 14 janvier 2025, elle envoie un SMS à son patron pour confirmer une demande inhabituelle de virement. Surprise par des mails suspects et un appel d'un prétendu avocat, elle explique que cette somme doit être transférée en urgence et en toute confidentialité. Intrigué, Michaël Jupin la rappelle immédiatement et comprend qu'il s'agit d'une tentative de fraude. L'escroc, se faisant passer pour un avocat existant à Nice, usurpe son identité et tente de contourner les procédures de sécurité de l'entreprise. Il a mis la pression sur l'assistante, affirmant que l'ordre vient du patron lui-même. Il la pousse à contacter la banque pour finaliser le virement. Heureusement, la banque identifie le compte bénéficiaire, situé en Espagne, comme suspect. Ce détail, ainsi que d'autres incohérences – comme le vouvoiement inhabituel dans les échanges et une adresse mail légèrement différente – éveillent les soupçons de l'assistante. Lorsque l'escroc comprend qu'il ne parviendra pas à ses fins, il coupe brutalement tout contact. Pour Michaël Jupin, cette arnaque était relativement mal organisée, mais elle prouve à quel point ces fraudeurs savent manipuler leurs victimes. Il souligne que même une personne méfiante peut être trompée par la ruse et l'assurance des escrocs. Il félicite son assistante pour sa vigilance, bien qu'elle ait été très affectée par l'incident. Il déplore que beaucoup de chefs d'entreprise victimes de telles fraudes n'osent pas porter plainte, par honte d'avoir failli se faire piéger. Selon lui, la prévention est essentielle : informer et sensibiliser les collaborateurs est la meilleure défense contre ces attaques. Il salue les campagnes menées par l'UIMM et la communauté de communes du Vimeu pour alerter sur ces pratiques. En partageant son expérience, il espère inciter d'autres dirigeants à redoubler de prudence et à mettre en place des procédures de sécurité renforcées pour se prémunir contre ces escroqueries. (Article du 12/02/2025 – Courrier Picard)
Renfort des contrôles dans les autocars scolaires : la compagnie de l’Oiseau Bleu dit oui
Après l'accident de car scolaire à Châteaudun, qui a coûté la vie à une lycéenne, et l'arrestation d'un chauffeur ivre à Péronne, Maxence Perdigeon, directeur de la compagnie de transport L'Oiseau Bleu, rappelle que la sécurité est la priorité des compagnies de transports. Le directeur déplore les amalgames faits sur cette profession. Il insiste sur le fait que le transport scolaire est un domaine encadré par des règles précises et rigoureuses. Il soutient d'ailleurs le renforcement des contrôles et l'intervention rapide des autorités pour préserver la sécurité des usagers. La réglementation du transport des voyageurs est très exigeante. Avant d'être embauchés, les chauffeurs doivent passer des tests psychotechniques pour évaluer leurs aptitudes et leur comportement. La formation initiale dure trois mois et permet d'obtenir un diplôme avant de commencer à exercer. De plus, les chauffeurs bénéficient de formations régulières pour maintenir et améliorer En termes de sécurité, chaque autocar est équipé d'un éthylotest antidémarrage (EAD), obligatoire depuis 2015. Ce dispositif empêche le démarrage du véhicule si l'alcoolémie dépasse 0,10 mg/L d'air expiré. Un deuxième test est requis après un arrêt de plus de quinze minutes. Ces éthylotests sont contrôlés. À la suite de l'accident de Châteaudun, le gouvernement a intensifié les contrôles des conducteurs de transports scolaires. Récemment, 80 % du personnel de L'Oiseau Bleu ont été soumis à un contrôle par surprise aux abords des établissements scolaires. Cependant, aucun dispositif similaire à l'éthylotest antidémarrage n'existe encore pour détecter les stupéfiants. Maxence Perdigeon plaide pour la mise en place d'un tel outil afin d'améliorer encore la sécurité. Enfin, les temps de conduite sont enregistrés électroniquement et accessibles aux forces de l'ordre lors des contrôles. Le directeur insiste sur la vigilance et le professionnalisme des chauffeurs, rappelant que la très grande majorité d'entre eux ont pleine conscience de leur responsabilité. (Article du 12/02/2025 – Courrier Picard)
Énergies du Santerre coupe le courant des petits consommateurs
Alors que le gouvernement incite la population à réduire sa consommation d'énergie, Énergies du Santerre, une filiale de Gazelec, adopte une stratégie opposée en mettant fin aux contrats d'électricité des clients dont la puissance souscrite est inférieure à 36 kVA. Valérie, 54 ans, habitante d'Athies, a reçu en janvier un mail l'informant que son contrat ne serait pas reconduit au 1ᵉʳ mars 2025. L'entreprise lui demande de trouver un autre fournisseur et la met en garde contre une éventuelle suspension d'alimentation si elle ne le fait pas à temps. Cette mesure surprend, car la loi interdite depuis 2014 toute coupure d'électricité pendant la trêve hivernale, qui court jusqu'au 31 mars. Valérie, qui consomme pourtant 13 208 kWh par an avec un compteur de 15 kVA, estime être une consommatrice raisonnable mais non négligeable. Son logement est entièrement équipé à l'électricité, avec une pompe à chaleur, un lave-linge et deux réfrigérateurs, et ses mensualités s'élèvent à 200 euros. Elle ne comprend pas pourquoi elle est poussée vers la sortie sous prétexte qu'elle ne consomme pas assez. La tension avec Énergies du Santerre a débuté en août lors de la régulation annuelle. Valérie a découvert un écart de 229,73 euros entre ses paiements et sa consommation réelle. Son fournisseur a alors voulu augmenter ses mensualités de 100 euros, une augmentation qu'elle a refusée. Elle raconte que l'entreprise lui a alors fait comprendre, de manière implicite, qu'elle pouvait chercher un autre fournisseur si elle n'était pas satisfaite. Face à cette situation, Valérie a déjà entamé les démarches pour changer de fournisseur et opter pour EDF. Cependant, elle s'inquiète pour les personnes âgées ou isolées, qui pourraient se retrouver en difficulté face à ce changement imposé. (Article du 13/02/2025 – Courrier Picard)
Cristal Union a fixé le prix de la betterave
Une campagne 2024-2025 exceptionnellement longue, 132 jours en moyenne dans les usines de Cristal Union, aura porté ses fruits pour la coopérative sucrière. Dans un communiqué du 12 février, le groupe « confirme son objectif de prix de la betterave de 40 euros la tonne pour la campagne 2024 », écrit L’Union. Record de pluie. En décembre 2024, la Confédération générale des planteurs de betteraves avait demandé 37,5 euros la tonne. Une demande qui a donc été respectée. Le rendement agricole de betteraves pendant cette campagne est affiché à près de 84 tonnes par hectare, « avec toutefois une forte hétérogénéité entre régions et parcelles », remarque Olivier de Bohan, président de Cristal Union. La culture de la betterave sucrière a pâti des conditions météorologiques fortes en pluies et en manque d’ensoleillement, indique le site spécialisé dans l’agriculture Terre-net. Un milieu humide également favorable au développement des maladies fongiques. Au total, les huit sucrières de l’entreprise ont produit 1,5 million de tonnes de sucre et les deux distilleries 2 millions d’hectolitres d’alcool et bioéthanol sur les années 2024-2025, calcule la coopérative. Cette dernière précise qu’environ 117 000 tonnes de betteraves sont travaillées chaque jour, une cadence élevée.
ENVIRONNEMENT
Incendie de l’usine PAPREC : les craintes de pollution du fleuve Somme sont levées
La préfecture de la Somme a annoncé ce vendredi 7 février 2025 la levée des restrictions imposées sur le fleuve Somme après l'incendie de l'usine Paprec d'Amiens, survenu le 27 janvier. Désormais, la consommation des poissons et crustacés issus de la pêche est de nouveau autorisée. Les analyses effectuées en plusieurs points du fleuve ont conclu qu'il n'était plus nécessaire de maintenir des mesures restrictives. Ainsi, toutes les activités nautiques peuvent reprendre, et le prélèvement d'eau pour l'abreuvement des animaux domestiques et du bétail est de nouveau autorisé. L'incendie avait touché l'usine Paprec, spécialisée dans le retraitement des déchets, située dans la zone industrielle d'Amiens nord. Malgré d'importants dégâts, la viabilité de l'entreprise n'a pas été remise en cause. Avec cette levée des restrictions, la situation revient progressivement à la normale pour les usagers du fleuve Somme, notamment les pêcheurs et les éleveurs. (Article du 08/02/2025 – Courrier Picard)
Ils s’opposent à l’implantation d’une usine d’e-méthanol
Le projet OrCHyDé (Origny Carburant et Hydrogène Décarboné), porté par la société Verso Énergie et présenté en octobre dernier, vise à produire du e-méthanol à partir d'eau, d'électricité et de CO₂ issu des usines Tereos d'Origny-Sainte-Benoîte. Ce carburant, considéré comme plus vert, serait principalement destiné au transport maritime. L'unité de production prévue entre Origny et Ribemont devrait voir le jour d'ici 2029. Cependant, ce projet suscite une opposition croissante. Un collectif baptisé "Les Martins-pêcheurs" s'est formé pour dénoncer les impacts négatifs de l'usine. Ses membres, issus de la Vallée de l'Oise et d'autres communes du département, s'efforcent d'informer la population sur les potentielles nuisances environnementales et sanitaires. Ils organisent des réunions publiques et des visites de terrain pour sensibiliser les habitants. Une pétition intitulée « Touche pas à ma vallée, non à l'e-méthanol » a été lancée pour mobiliser l'opinion contre l'implantation du site. Les opposants avancent plusieurs arguments. Tout d'abord, ils dénoncent les risques liés à la production et au stockage de substances toxiques dans une zone déjà classée SEVESO, mettant potentiellement en danger les communes environnantes comme Origny-Sainte-Benoîte, Mont-d'Origny, Thenelles, Pleine-Selve et Ribemont. Ensuite, ils s'inquiètent de l'impact environnemental de l'usine, notamment la destruction de 26 hectares de terres cultivables et les prélèvements d'eau dans l'Oise. Selon eux, la consommation d'eau nécessaire au projet équivaudrait à celle de près de 17 000 habitants, soit la population totale de la Communauté de communes du Val d'Oise (CCVO), ce qui est jugée « très préoccupante ». Face à ces préoccupations, les membres des martins-pêcheurs demandent aux élus locaux d'exprimer une opposition ferme au projet OrCHyDé. La contestation semble prendre de l’ampleur, structurant une mobilisation citoyenne contre cette initiative industrielle. (Article du 11/02/2025 – Courrier Picard)
EMPLOI
Le sous-traitant aéronautique INDUXIAL va fermer
L’horizon n’est pas au beau fixe partout dans le domaine aéronautique. À Albert, l’usine Induxial, située dans la zone d’activités Henry-Potez, sous-traitant d’Airbus Atlantic et Dassault principalement, fermera ses portes au 30 juin. L’atelier, lui, dès la fin février. Au début de l’année, l’annonce a été faite d’un plan de licenciement collectif pour motif économique, suivi de la fermeture de l’usine. L’entreprise est spécialisée dans le montage aéronautique et le négoce. Un « intermédiaire » entre les donneurs d’ordre et quatre entreprises d’usinage, également actionnaires à hauteur de 25 % chacune, à savoir Somépic à Bouzincourt, SUMA Aéro-Mécanique à Albert, Betrancourt à Albert et SDM – Société Dupuis mécanique (Pas-de-Calais). Induxial a été créée il y a une vingtaine d’années pour que les donneurs d’ordre n’aient plus à passer par les quatre entités. Aujourd’hui, la marche arrière est passée. « Airbus Atlantic ne veut plus d’Induxial car on est trop petit. Ils nous reprennent le marché », explique une source au sein de l’usine de 15 salariés. L’activité d’Induxial sera désormais réalisée par Mécachrome à Bully-les-Mines (Pas-de-Calais). Contactée, la direction d’Airbus Atlantic « n’a pas de commentaire à faire sur ce sujet », tout comme les actionnaires de l’entreprise. La direction d’Induxial et son président, Michel Ganseman n’ont pas répondu à nos sollicitations. (Article du 12/02/2025 – Courrier Picard)
Des salariés en colère à LAINIERE DE PICARDIE
Pour la première fois en plus de trente ans, les salariés de la Lainière de Picardie à Buire-Courcelles, près de Péronne, ont arrêté le travail pour manifester leur mécontentement. Une vingtaine d'employés ont fait grève pendant une heure devant l'entreprise, et l'équipe de nuit devait en faire de même de 21 h à 22 h. Le mouvement est motivé par l'échec des négociations annuelles obligatoires (NAO). Les syndicats réclament une augmentation de 2 %, mais la direction refuse toute augmentation salariale, arguant que les efforts ont déjà été consentis l'année précédente. « On nous propose 0 %, sous prétexte que nous avons déjà eu beaucoup l'an dernier », dénonce Hervé Blondel, représentant CFDT. Les salariés dénoncent également des conditions de travail difficiles. La direction reproche un taux d'absentéisme élevé (environ 8 %), mais les syndicats estiment que cette situation est due au manque de personnel. « Depuis un an, dix employés sont partis sans être remplacés. On pousse les gens vers la sortie », affirme Jean-Charles Cardon de la CGT. L'inquiétude est également grande sur l'avenir de l'entreprise. Selon Christophe Ancelot (CGT), les finances se détériorent depuis que la Lainière de Picardie est sous contrôle italien. En 2022, le déficit s'élève à 4 millions d'euros et la production a chuté de 40 %. Les salariés constatent également que les machines sont davantage démontées qu'installées, ce qui nourrit leurs craintes quant à l'avenir du site. Une nouvelle réunion de négociation est prévue le jeudi 13 février. Les syndicats décideront des prochaines actions en fonction des réponses de la direction, qui n'a, pour l'instant, pas répondu aux sollicitations. (Article du 13/02/2025 – Courrier Picard)
Réduction d’activité chez EVONIK REXIM
L'usine Evonik de Ham, qui emploie environ 230 salariés, annonce un plan d'activité partielle en raison d'une baisse de 20 % des commandes. Spécialisée dans la production et l'exportation d'acides aminés pour les industries pharmaceutiques, alimentaires et cosmétiques, elle invoque un contexte international défavorable. Ce plan sera mis en place entre avril et juillet 2025, sans impact sur la livraison aux clients, assure la direction. Cette annonce intervient après la décision du groupe allemand Evonik, en octobre dernier, d'explorer des options stratégiques pour ses sites de Ham (France) et de Wuming (Chine). Ces deux usines, spécialisées dans les acides aminés et cétoacides, sont considérées comme ayant un fort potentiel de croissance. Leur activité génère un chiffre d'affaires annuel d'environ 100 millions d'euros. Dans cette dynamique, Evonik a également décidé de cesser, fin 2025, la production de cétoacides sur son site de Hanau, en Allemagne, affectant environ 260 salariés. Par ailleurs, le groupe restructure son secteur Health Care, intégré à la division Nutrition and Care, avec pour objectif de recentrer ses efforts sur ses domaines d'expertise clés. En 2023, cette division a généré un chiffre d'affaires de 3,61 milliards d'euros et mobilisé plus de 5 600 employés. Si la direction d'Evonik Ham affirme qu'il n'est pas question de ni de plan social, la recherche de partenaires stratégiques est toujours en cours. En octobre dernier, le groupe avait évoqué la possibilité de céder le site de Ham à un repreneur d'ici un à trois ans. Cette incertitude nourrit des inquiétudes sur l'avenir de l'usine et de ses salariés, malgré l'optimisme affiché par la direction sur les opportunités de développement du site. (Article du 13/02/2025 – Courrier Picard)
SANTE
POSOS signe un nouveau partenariat avec InterSystems
Posos et InterSystems : un partenariat pour sécuriser les prescriptions médicales. La medtech française Posos, spécialisée en intelligence artificielle médicale et basée à Amiens, franchit une nouvelle étape dans son développement en s'associant à InterSystems, un leader mondial des technologies de santé. L'intégration de la base de données agréée HAS de Posos avec le serveur FHIR d'InterSystems IRIS permettra une connexion simplifiée aux dossiers patients informatisés des établissements de santé. Cette avancée facilitera le travail des soignants en leur délivrance des prescriptions plus précises et sécurisées, notamment le risque d'erreurs médicamenteuses. « Une meilleure gestion des prescriptions libère un temps précieux aux soignants, notamment dans les zones où les médecins sont en nombre insuffisants », souligne Emmanuel Bilbault, cofondateur et PDG de Posos. Grâce à l'intégration de ses algorithmes d'IA médicale sur la plateforme InterSystems IRIS for Health, Posos peut désormais se connecter plus efficacement à sa technologie aux dossiers médicaux électroniques des hôpitaux du monde entier. Une plateforme adoptée par un leader américain. L'efficacité de la plateforme InterSystems IRIS a déjà été reconnue par de grands acteurs du secteur, notamment Epic, un géant américain des logiciels de santé. L'intégration des algorithmes de Posos via cette plateforme permettra un déploiement plus fluide et sécurisé des solutions de structuration des données médicales dans les logiciels hospitaliers, en France et à l'international. Un soutien renforcé aux soignants. Avec ce partenariat stratégique, Posos confirme son ambition de devenir un acteur incontournable de l'IA appliquée à la santé à l'échelle mondiale. (Article du 10/02/2025 – Courrier Picard)
Le groupement ambulancier du grand nord devient HOMA SANTE
Le Groupement ambulancier du grand Nord (GAGN), qui avait racheté le groupe amiénois SOS Ambulance en 2022, change officiellement de nom pour devenir Homa Santé depuis Un nom porteur de sens. Le nom « Homa » est une contraction des mots Oma (grandmaison). Un acteur clé du transport sanitaire dans la Somme. Présent dans la Somme et particulièrement à Amiens, Homa Santé assure le transport quotidien de 500 à 800 patients par jour en ambulances et en VSL. L'importance de cette évolution. Selon elle, cette nouvelle identité permettra au groupe de mieux se faire connaître et de se positionner comme un acteur dans une uniformisation pour plus de cohérence. Dans le cadre de cette transformation, une série d'actions concrètes a été mise en place : harmonisation des véhicules, uniformisation des tenues, Modernisation des enseignes, simplification administrative. Ces changements représentent un travail considérable mais valorisation du métier et recrutement. Le métier d'ambulancier est bien plus qu'un simple transport médical. Premier maillon de la chaîne des secours. Dans cette optique, Homa Santé recrute de nouveaux collaborateurs. Avec cette nouvelle identité, le groupe entend marquer son empreinte et s'imposer comme un acteur incontournable du transport sanitaire dans la région. (Article du 11/02/2025 – Courrier Picard)
TRANSPORTS
Les ambitions de Kevin SPEED pour la gare Haute Picardie
La start-up ferroviaire Kevin Speed présidée par Laurent Fourtune, prend fin 2028 ou début 2029, avec l'ambun train toutes les heures entre Lille Flandres et Paris Nord, avec un arrêt systématique à la gare TGV Haute Picardie, située dans l'est de la Somme. Un an après la signature d'un accord-cadre de dix ans avec SNCF Réseau, le projet se précise. Kevin Speed utilisera des TGV d'occasion rachetés à Alstom, dont l'aménagement intérieur sera repensé pour ressembler aux TER. L'offre sera minimaliste : seul un petit sac sera inclus dans le billet, tandis que les voyageurs souhaitant emmener une valise ou un gros bagage devront acheter un siège supplémentaire. Une opportunité pour la gare TGV Haute Picardie L'arrivée de Kevin Speed représente une véritable révolution pour la gare TGV Haute Picardie, selon Laurent Fourtune. Aujourd'hui, cette gare est essentiellement reliée à Roissy et non à Paris, limitant son attractivité. La nouvelle offre vise à désenclaver l'est de la Somme et à offrir une alternative à la voiture aux habitants de la "boucle de la Somme", incluant Saint-Quentin et d'autres communes de l'Aisne. Toutefois, plusieurs défis doivent être relevés avant 2029. La gare étant mal adaptée à un trafic intense, son parking est déjà saturé, alors même qu'elle ne dessert pas Paris. Pour accompagner cette évolution, Kevin Speed travaille avec SNCF Gares & Connexions le conseil régional, le conseil départemental et la communauté de communes Terre de Picardie sur plusieurs axes d'amélioration : L'extension du stationnement et l'installation de stationnements pour vélos. Le développement de l'offre de transports en commun, avec des voitures express connectant davantage de communes à la gare, La modernisation de la gare routière, La création d'un espace commercial. Un comité de pôle sera constitué pour assurer la coordination de ces efforts, avec un fort soutien local. Laurent Fourtune souligne que cette gare, souvent évoquée, pourrait jouer un rôle clé dans le développement régional. Un atout pour le tourisme. Au-delà des navetteurs travaillant à Paris ou Lille, ce projet pourrait aussi booster le tourisme en Picardie. Laurent Fourtune évoque notamment la Vallée de la Somme, qui pourrait attirer plus de Parisiens grâce à cette nouvelle liaison. Il s'agit d'intégrer ce développement au plan départemental d'aménagement cyclable, afin de favoriser l'accès à la gare en vélo. Selon Philippe Cheval, président de la communauté de communes Terre de Picardie, le projet évolue dans le bon sens et rune opportunité majeure pour le territoire. (Article du 08/02/2025 – Courrier Picard)
ECONOMIE
Un avenir ambitieux pour les fonderies de Sougland
Le 13 janvier dernier, le groupe industriel français ACI a racheté les fonderies de Sougland, les plus anciennes encore en activité en France. Cette acquisition, menée en toute discrétion, a surpris les habitants de Saint-Michel et les passionnés du patrimoine industriel thiérachien. Jusqu'alors détenue par la famille Lang, l'entreprise réalisait un chiffre d'affaires de 6 millions d'euros. Un rachat stratégique. Philippe Rivière, président et fondateur de l'ACI (Alliance des Compétences Industrielles). L'intérêt d'ACI pour ce site repose sur sa complémentarité avec les secteurs que le groupe dessert déjà : la défense, l'aéronautique, l'énergie et le ferroviaire. Les fonderies de Sougland se distinguent par leur capacité à produire des pièces unitaires et en moyennes séries pour des industries de pointe, à l'opposé du décolleté, qui repose sur la production de masse. Un autre atout majeur est la diversité des techniques de fabrication du site. « C'est comme si nous avions acquis cinq fonderies différentes », souligne Philippe Rivière. Cette polyvalence renforce la position d'ACI sur le marché de l'usinage spécialisé. Une transition en douceur pour les salariés. Les 52 employés des fonderies peuvent être rassurés : ACI s'engage à préserver tous les postes. Yves Noirot, ancien directeur général du site, devient vice-président. Des formations seront également mises en place pour accompagner la montée en compétences des salariés. En parallèle, ACI est conscient des défis environnementaux liés à la fonderie. La production de métal génère d'importantes émissions de CO₂, mais le site de Sougland capte déjà 40 % des fumées produites. L'innovation étant au cœur de la stratégie du groupe, 5 % du chiffre d'affaires des fonderies seront consacrés à la recherche et au développement, notamment pour améliorer l'empreinte écologique du site. Un avenir tourné vers l'innovation. D'ici 2030, ACI ambitionne d'augmenter le chiffre d'affaires des fonderies à 10 millions d'euros et de porter l'effectif à 80 salariés. L'entreprise mise sur l'innovation, notamment en développant de nouveaux procédés comme l'impression 3D et la fabrication à base de poudres métalliques. Grâce à ses liens avec le monde académique et la recherche, ACI espère moderniser la production tout en particulier son impact environnemental. Cette évolution nécessitera de nouvelles compétences, offrant ainsi des opportunités d'emploi dans le secteur. En somme, le rachat des fonderies de Sougland par ACI marque le début d'une nouvelle ère, conjuguant préservation du savoir-faire, modernisation et ambition. (Article du 12/07/2025 – Courrier Picard)