"Les premiers compromis à trouver ne sont pas avec les entreprises" répond Nicolas Blangy
Jeudi 11 SepLa contribution des grandes entreprises revient au centre des débats avec le mouvement « Bloquons tout » et plusieurs partis de gauche, qui réclament davantage de justice fiscale. Face à cette contestation sociale, l’heure est-elle aux compromis ? Le MEDEF Somme apporte sa réponse.
Le 10 septembre, le mouvement « Bloquons tout » a mené de nombreuses actions dans la Somme. Ses revendications portent notamment sur une fiscalité plus juste et une contribution renforcée des plus riches et des grandes entreprises.
Invité sur Ici Picardie, Nicolas Blangy, président du MEDEF Somme, a réagi à ces demandes. Mis en cause par le Parti communiste de la Somme au sujet des 211 milliards d’euros d’aides publiques versées chaque année aux entreprises, il rappelle que celles-ci contribuent déjà largement aux finances publiques : "on a le taux d'imposition sur les entreprises qui est le plus élevé de l'OCDE".
Concernant les propositions de la gauche et du mouvement visant à réduire l’austérité en mettant davantage à contribution les grandes entreprises et les ménages les plus aisés, Nicolas Blangy appelle à un effort partagé : "on a toujours dit qu'on était prêt à prendre une part sur les efforts qui sont à faire. [...] On aimerait que tout le monde fasse un effort : pas uniquement les entreprises, les particuliers, mais l'État dans son train de vie et sa façon de fonctionner".
Pour celles et ceux qui n’ont pas pu écouter l’émission en direct, le replay est disponible ici : https://lnkd.in/gkDXpu7