[GESTION DE TRÉSORERIE] Les erreurs à ne pas commettre
Vendredi 03 OctÉtat des lieux : la situation financière des PME et ETI en France
La fin de l’année 2024 offre un panorama contrasté pour les PME et ETI françaises. D’un côté, les fondamentaux semblent stables : la trésorerie moyenne atteint aujourd’hui 53 jours de chiffre d’affaires, soit une hausse de 31 % par rapport aux années précédentes. Le taux d’endettement, quant à lui, est redescendu à 100 %, contre 109 % en 2019 et 120 % en 2020. Autant de signaux encourageants.
Pourtant, les comportements des dirigeants demeurent marqués par l’expérience de la crise sanitaire. Beaucoup continuent de gérer leur entreprise dans un climat d’hypervigilance, hérité du Covid. Une prudence compréhensible, mais qui peut devenir contre-productive : la trésorerie laissée inactive est une opportunité manquée, car elle ne rapporte rien et prive l’entreprise de leviers de croissance.
Trois erreurs fréquentes à éviter
Immobiliser inutilement le cash
Chaque euro doit être mis au travail, sans sacrifier la flexibilité de l’entreprise. Aujourd’hui, le vrai risque n’est pas de choisir un mauvais produit financier, mais bien de ne rien faire.
Manquer de diversification et de vision long terme
Se limiter à une seule banque, c’est perdre la possibilité de comparer et de négocier. La bonne pratique consiste à diversifier ses partenaires, mais aussi à réévaluer régulièrement la répartition de ses placements. Ne pas considérer les solutions de moyen et long terme, comme certains produits sécurisés, peut priver l’entreprise d’un outil efficace pour valoriser sa trésorerie excédentaire.
Négliger la gouvernance de la trésorerie
Une politique claire et structurée est indispensable. Rédiger une charte de trésorerie permet de préciser l’appétence au risque, de définir les rôles et responsabilités, d’instaurer des alertes et des contrôles, et d’offrir un cadre de pilotage cohérent. Quelle que soit la taille de l’entreprise, ce dispositif devient un vecteur de performance et facilite le dialogue entre direction et opérationnels.
Quels produits de placement envisager ?
Le marché propose aujourd’hui un large éventail d’offres : comptes rémunérés, fonds monétaires, comptes à terme (CAT), produits structurés, chacun avec ses avantages et ses contraintes.
Un focus particulier peut être fait sur la trésorerie : gestion de la liquidité journalière, utilisation de comptes à terme ou encore obligations synthétiques. Autant d’outils qui permettent de concilier sécurité et rendement.
Le rôle clé de l’intermédiaire
Face à la diversité des solutions, l’intermédiaire joue un rôle déterminant. Avec une vision claire des besoins des entreprises et une connaissance fine des offres bancaires, il accompagne le dirigeant dans ses choix, sécurise l’analyse et facilite la mise en œuvre d’une stratégie adaptée.
Ce premier état des lieux se poursuivra lors du deuxième épisode de ce cycle, prévu le mercredi 15 octobre à 8h (en visio). Nous y aborderons : “Les astuces pour générer du rendement en toute sécurité”. Même format, même heure : un rendez-vous à ne pas manquer !
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